Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 08.djvu/165

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regard peser lourdement sur elle. Il semblait que sa conscience fût percée d’outre en outre par cet implacable et muet examen.

Le sourcil de Rio-Santo se fronça légèrement. Il vit une larme rouler entre les cils d’Ophélie. — Il savait ce qu’il voulait savoir, ce qu’il redoutait d’apprendre.

Il reprit la main de la comtesse, y déposa un froid baiser et se dirigea vers la porte.

— Oh ! milord ! milord ! s’écria Ophélie dont les larmes contenues éclatèrent ; ne me quittez pas ainsi !

Rio-Santo s’arrêta. Son regard était tout plein de tendresse et de pitié.