Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 08.djvu/186

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C’était cela en apparence au moins, car la pauvre Fanny Bertram menait en réalité la vie d’une recluse, et passait ses jours dans son splendide magasin, si bien en dehors de toute affaire d’amour, que nul dandy de haut, de moyen ou de bas étage ne pouvait se vanter d’avoir seulement baisé le bout de ses doigts pâles et menus.

Et voilà justement pourquoi nous avons pris à partie tout à l’heure moralistes et philosophes. Quant aux poètes, il est notoire qu’ils étudient le cœur de la femme en allant voir lever l’aurore.

Tout ce qui porte plume a la fatale habitude de commencer une foule de phrases par ces mots : Les femmes font, les femmes sont, les