Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 08.djvu/203

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

première lettre ouverte, l’autre portait le timbre d’Irlande. L’écriture de cette dernière ne réveilla aucune idée de curiosité dans l’esprit de Rio-Santo. Il décacheta celle de Londres.

Cette lettre était comme un corollaire de la première, qui annonçait le départ de dix mille Irlandais dirigés sur Londres par petits pelotons et par diverses routes ; elle avisait le marquis de l’arrivée de cette espèce d’armée.

Rio-Santo, à cette heure, avait dans Londres dix mille soldats irlandais, c’est-à-dire intrépides et affamés, fougueux et prêts à tout.

Il se renversa sur son fauteuil, et Fanny Bertram l’entendit murmurer :