Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 08.djvu/205

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envoyait une arme contre son puissant ennemi.

Aussi, lorsqu’il aligna devant lui toutes ces lettres, qui, comme un muet concert, semblaient lui promettre succès et victoire, un immense orgueil descendit dans son cœur. Son fier visage s’illumina d’un reflet de toute-puissance. Il se sentait, comme l’archange rebelle, de force à lutter contre Dieu même.

Fanny baissa les yeux avec un soupir.

— Comment ai-je pu ne point mourir, pensa-t-elle, le jour où j’ai compris qu’il ne m’aimait plus !…

Rio-Santo se leva et mit toutes les lettres