Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 08.djvu/28

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D’ordinaire, l’idée de la mort est inséparable de l’idée d’affaissement. On se représente une personne morte, couchée, ou tout au moins appuyée. Un mort debout, c’est un spectre, c’est l’épouvantable et le surnaturel.

Mary n’était point debout, mais sa taille redressée gardait une posture qui eût été fatigante pour une femme robuste et en pleine santé. L’un de ses bras pendait le long de son corps ; l’autre, soulevé à quelques pouces de son siège, était resté tendu, bien que le fauteuil de Perceval où ce bras s’appuyait naguère eût été reculé. Sa tête était levée, mais non pas au point de tendre d’une manière visible les muscles de son cou. Elle regardait droit devant soi, si l’on peut appeler regarder avoir