Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 08.djvu/298

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vaquer à d’autres occupations et trouver le temps encore de faire un doigt de cour à mistress Burnett des Armes de la Couronne.

Saunder dormait ordinairement huit heures de suite, après quoi, il travaillait sans se faire prier pendant quatre heures. C’était une habitude prise. Désormais, le géant était réglé comme une pendule. La tâche finie, il recommençait son somme, ou bien il fumait et buvait. À coup sûr, cette vie n’était point aussi laborieuse que celle qu’il menait jadis au cirque d’Astley, et pourtant, à la longue, elle lui fut fatale. Ce repos presque constant, interrompu par un travail qui exerçait et fatiguait seulement certains muscles, vint en aide à l’action