Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 08.djvu/359

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pédient sans ce malheureux nom de Stephen, jeté comme un voile pesant et froid sur ses ardents espoirs de tout à l’heure ! — Mais la tristesse conseille mal. L’imagination replie ses ailes à son contact glacé. — Bembo garda durant une minute un silence plein d’embarras.

Cependant il fallait agir. Le front d’Anna se rembrunissait de nouveau et son regard disait éloquemment le retour de son inquiétude.

— Madame, dit enfin Bembo, je suis ici pour vous sauver.

Et, surmontant avec effort une instinctive répugnance, il ajouta, en tâchant de sourire :

— Ne devinez-vous pas ?… je viens de sa part.