Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 08.djvu/364

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Jamais n’en vit amant
De plus gentilles
Dans Glen-Girvan.


— Mon père ! s’écria Anna en se dégageant des bras de Bembo pour s’élancer vers le chanteur, — c’est la voix de mon père !

Angus, — c’était bien lui, — fit un pas vers sa fille, dont il avait reconnu la voix ; mais, presque aussitôt, saisi d’une mystérieuse horreur, il se recula, chancelant.

— Toujours les ombres de celles qui sont mortes ! murmura-t-il avec détresse.

— Mon père ! mon bon père ! dit encore Anna.

— Laissez ! laissez-moi ! s’écria Angus ; — je les ai vues…