Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 08.djvu/378

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encore à se demander ce qui allait arriver, ce que ferait Lancester, ce qu’elle avait à espérer ou à craindre.

Elle avait mis sa tête entre ses mains et tâchait à débrouiller le chaos des tumultueuses pensées qui emplissaient son cerveau. — La première idée qui lui vint fut une crainte poignante. Elle se souvint des menaces que Tyrrel lui avait faites souvent, menaces qui avaient toujours Lancester pour objet. — Comme elle se jugea imprudente et coupable ! comme elle regretta cet aveu qui entourait Brian d’ennemis invisibles, puissants, implacables ! Ces périls inconnus qu’elle avait accumulés sur Lancester lui semblaient d’autant plus terribles qu’elle ne les pourrait point partager avec lui.