Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 08.djvu/90

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Elle reconnut sa sœur et prononça son nom avec désespoir.

Anna se retourna, souriante. — Edward regarda l’une, puis l’autre, comme s’il eût hésité, puis, repoussant Clary d’un geste froid, il se mit à genoux aux pieds d’Anna.

Clary, la pauvre fille, poussa une plainte déchirante, et tomba, raide, sur la paille de sa prison.

Alors, dans le cachot, le silence fut aussi complet que l’obscurité. On n’entendait même plus la faible respiration de la malheureuse captive.

Il n’était point probable que son rêve pût