Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 08.djvu/92

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Le rayon projeta d’abord sur la paille, du sol un rond de lumière, puis il se prit à marcher, comme pour éclairer successivement toute la surface du plancher. Après quelques tâtonnements, Clary se trouva tout-à-coup illuminée.

Elle gisait sur la paille, privée de sentiment. Ces deux jours de torture l’avaient rendue presque méconnaissable. Son noble visage, amaigri par la souffrance et la faim, gardait, en outre, des traces de la convulsion qui l’avait récemment agitée.

Un bourreau n’eût pu contempler sans pitié les effets de ce barbare supplice, exercé sur une créature si belle, si admirable encore