Aller au contenu

Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/100

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ignoré de mon cœur. Elle m’a révélé toutes les joies que l’homme peut espérer ici bas et que je dédaignais naguère, aveugle et misérable que j’étais ! — C’est bien vrai, cela, milord. Mon avenir luit maintenant par delà quelques jours d’épreuves. J’espère, oh ! j’espère ardemment ! J’ai foi en Dieu ; mon âme rajeunit et s’épure… Savez-vous, milord ! je suis capable de ne plus vous haïr !

— Il faut en effet que vous aimiez beaucoup, dit froidement White-Manor.

— Beaucoup ! répéta Lancester, comme s’il eût trouvé le mot insuffisant et faible ; davantage encore, Godfrey ! — savais-je hier qu’on pût aimer le quart de mon amour ?… J’aime avec réflexion, avec volonté et j’aimerais mal-