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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/105

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— Et moi, je vous mets au défi d’exécuter votre menace, dit Lancester qui croisa ses bras sur sa poitrine et s’avança lentement vers son frère en le couvrant d’un regard fixe et froid.

Le comte leva ses deux pistolets à la fois. Brian n’était plus qu’à trois pas de lui. Les traits apoplectiques de White-Manor exprimaient un farouche désir de tuer, combattu par la peur.

— N’avancez pas ! n’avancez pas ! dit-il d’une voix suffoquée.

Brian fit les trois pas, nonobstant cet ordre menaçant, et sa main s’appuya, pesante, sur