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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/110

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excès de tous genres ont paralysé son corps et son esprit ; c’est un être misérable, sans foi, sans cœur, réprouvé par son passé, supportant avec blasphèmes les restes d’une vie à charge aux autres comme à lui-même… celui-là est pair d’Angleterre. — L’autre est jeune, fort, éprouvé, sans reproches, mais il n’y avait place que pour un seul convive au banquet des privilèges politiques. Celui-là n’est rien. De quel droit, n’est-ce pas, prétendrait-il se révolter ou seulement se plaindre ?… Ah ! vous avez, raison : la loi le guette ; la loi le rejettera, brisé, dans son néant, s’il essaie de se relever ; la loi étouffera ses cris s’il ouvre la bouche. La loi est pour vous qui l’avez faite, et la loi est toute-puissante… Mais vous le savez bien, milord, moi je ne me