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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/192

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Il y a une chose étrange. Tous les malheurs de l’Irlande viennent de Londres ; c’est de Londres que débordent sur la malheureuse Erin ces flots d’insatiables spéculateurs qui, hommes d’affaires, hauts et bas dignitaires de l’Église anglicane, — cette maison de commerce cléricale, ce pieux et dévorant vampire, ce honteux monument d’hypocrite usure et de simonie organisée, — négociants, magistrats, arrivent affamés, pressés d’acquérir, déterminés à prendre de toutes mains, sans relâche comme sans scrupule, sur cette pauvre terre conquise, dont les fils semblent avoir oublié leur valeur antique et ne savent plus guère que menacer en vain dans de bavards meetings ou se plaindre à grands cris comme des femmes. C’est à Londres que sont