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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/258

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Il allait prendre congé, après avoir complaisamment fait raison au toast d’Angus, qui n’en avait pas voulu démordre, lorsque Mary quitta le sofa où son frère l’avait déposée et s’avança vers le centre de la chambre. Fergus s’arrêta, comme si une invisible main l’eût cloué au parquet. Mary prit un verre sur le plateau et y versa quelques gouttes de vin.

— Il faut me faire raison à moi aussi, dit-elle doucement ; — je bois à la santé de ceux que vous aimez.

Fergus devint pâle et fût tombé à la renverse si Mac-Farlane ne l’eût soutenu par derrière.

— Madame !… madame ! murmura-t-il d’une voix que sa douleur soudainement réveillée rendait tremblante ; — ceux que j’ai-