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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/275

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Les choses ne pouvaient demeurer long-temps ainsi sans qu’on parlât de mariage. Mac-Nab, dès qu’il eut connaissance des prétentions du jeune Irlandais, s’y opposa de tout son pouvoir, mais Mary jeta en pleurant ses deux jolis bras autour du cou de son frère, qui jura que le mariage se ferait.

Fergus et Mary furent fiancés.

Il y avait, entre Fergus et l’Honorable Godfrey de Lancester une antipathie naturelle, qui se traduisait de la part du premier en dédaigneux silence et, du côté du nobleman, par de provocants regards et des mouvements de haine à peine dissimulés. Ils se rencontraient fort souvent dans la maison d’Angus, mais O’Breane avait pris l’habitude de