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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/297

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profond, car depuis plusieurs mois il avait marché en arriéré plutôt qu’en avant, et son projet lui apparaissait maintenant comme un rêve insensé.

Ce fut l’affaire d’une nuit. — Fergus était un de ces esprits hardis qui coulent en bronze leurs imaginations, et changent en combinaisons méditées froidement, étudiées profondément, le premier jet, téméraire et fou, de leur pensée. Son projet avait déjà des racines assez fortes en lui pour que chacune de ses faces, passagèrement oubliée, revînt se présenter à son tour et subir l’examen. À mesure qu’il divisait et comptait ainsi les foudres composant le faisceau mis en réserve quelques mois auparavant, son enthousiasme lui était