Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/61

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que lui ! — Et il le revoyait toujours jeune, toujours fort, toujours plein de sève et de vie ! Cette force et cette sève n’insultaient-elles pas à son épuisement ? cette jeunesse ne raillait-elle pas sa décrépitude ? N’était-ce point, de la part de cet homme sain de corps et d’esprit, un suprême outrage que de venir se poser devant un valétudinaire menacé de folie ?

C’était bien là un dernier coup digne de tous les autres ! L’ardent persécuteur était là pour jouir de l’agonie de sa victime ; l’héritier venait supputer les jours, les quelques jours qui restaient entre lui et la possession d’incalculables richesses, des châteaux de White-Manor, des parcs, des étangs, des forêts de White-