Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/67

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rai encore une fois de me dire le motif de votre visite.

— Je suis venu pour parler sans témoin à Votre Seigneurie, répondit Lancester en s’asseyant, — et j’attends qu’on nous laisse seuls tous deux.

White-Manor hésita visiblement. Son regard sembla de nouveau faire comparaison entre la force de son frère et sa propre faiblesse. Un effroi manifeste se peignit sur ses traits flétris.

— Seuls tous deux ! répéta-t-il. — Gilbert Paterson est un digne serviteur, mon frère ; d’habitude, il ne me quitte jamais.

— Vous n’étiez donc pas loin, milord, cette