Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/69

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— Pour un serviteur si digne, ajouta Lancester ; — que vous le chassiez ou non, peu m’importe, sur ma parole ! — Mais l’affaire qui m’amène est grave… très grave… pour moi, milord, — et pour vous. La présence de ce valet me gêne.

Le comte réfléchit pendant une minute, puis il se leva sans aide et gagna la porte en disant :

— Suivez-moi, Gilbert… Brian, je suis à vous à l’instant, et nous serons seuls.

Quelques secondes après, en effet, le comte reparut, mais, au lieu de revenir s’asseoir en face de Brian, il prit un siège auprès de la table qui tenait le centre du salon, et, sur le