Aller au contenu

Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/94

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

à une colère qui avait bien son côté comique. Pour lui, Brian était invulnérable, même dans cette discussion où il n’y avait point de foule railleuse à l’entour pour applaudir l’un des interlocuteurs et bafouer l’autre impitoyablement. Brian était invulnérable, parce qu’il jetait sur le tapis son extravagante requête, appuyée par sa volonté seule et non point par des arguments qu’on pût à la rigueur discuter ou rétorquer. White-Manor, fermement résolu à ne point accorder le crédit exorbitant qu’on lui demandait, devait demeurer sans réponse, une fois son refus exprimé. La seule voie ouverte pour faire cesser ce conflit ridicule était évidemment de montrer la porte et d’user du droit rigoureux qu’a tout homme de demeurer en repos dans sa maison ; mais White-