Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/110

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rins anglais gardés par une trentaine de proscrits dont la plupart étaient la veille les valets de quelque scélérat réhabilité par son gain, bien ou mal acquis.

C’était quelque chose d’étrange que de voir la figure piteuse et désappointée de ces hommes, vaincus par une ruse grossière et d’une simplicité presque puérile. Ils comptaient avec dépit leurs vainqueurs, cherchaient en vain ces mousquets, ces terribles grenades, et maudissaient le bon Paddy O’Chrane de tout leur cœur.

Ils avaient tort. En tout ceci, le long matelot, bien qu’il fût fort éloigné d’avoir les formes charnues et rondelettes que les peintres de tous les pays sont convenus de donner aux