Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/113

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— Nous ne sommes plus d’aucun pays, dit-il en étendant le doigt vers le rouge pavillon dont la brise développait les plis humides encore et alourdis : — ce drapeau est le signal de la guerre contre tous… Nous combattrons pour de l’or, parce que l’or vous donnera des jouissances à vous, — à moi des armes pour une autre bataille… Je promets à quiconque restera près de moi de le faire riche ou mort… riche du bien de ceux qui croiseront notre route… Anglais, y a-t-il parmi vous quelqu’un qui veuille partager notre fortune ?

Il se fit un frémissement dans le rang des prisonniers.

— Oui, tempête ! il y en a, voulut commen-