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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/129

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Fergus O’Breane ne s’était pas fait pirate pour être pirate. Il avait autre chose en tête qu’un pillage plus ou moins abondant, et chacune de ses actions, durant les quatre années qu’il courut les mers, fut une pierre ajoutée au gigantesque édifice dont il s’était constitué l’architecte.

Il va sans dire d’abord que ses attaques s’adressaient constamment de préférence aux navires anglais. La Sournoise pilla, coula ou fit sauter plus de bâtiments de la Compagnie des Indes, à elle seule, que tous les corsaires français ensemble.

Ce n’était là qu’un détail, moins qu’un détail, un hors-d’œuvre, car, si la Compagnie des Indes devait être attaquée dans le plan de