Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/166

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— Je suis heureux de vous revoir, frère Fergus, répondit le fermier qui semblait avoir repris un peu de calme ; — je pleurai des larmes de colère, il y a quatre ans maintenant de cela, lorsque j’appris votre malheur… Fergus ! mon noble frère Fergus accusé d’assassinat, — condamné pour assassinat ! car je ne sus votre accusation qu’avec le verdict du jury… Et ce fut la faute de Mac-Nab, qui ne vous aimait pas… Embrassons-nous, O’Breane, et dites-moi que vous m’aimez comme autrefois.

— Je suis toujours votre frère, Mac-Farlane… et, dans le projet qui occupe ma vie, vous avez votre place et votre rôle… et vous êtes en ce monde le seul homme à qui je montrerai le fond de mon cœur.