Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/171

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lettre d’elle… vous la lirez, O’Breane… moi, je ne puis plus la lire… je n’ai jamais rien aimé en ce monde autant que j’aimais Mary, mon frère, et c’est pour cela que je voulais la voir votre femme… Ah ! c’eût été un jour heureux que le jour de votre mariage !

Angus se leva et ouvrit une armoire où il prit un portefeuille. Parmi les papiers qui s’y trouvaient, il en choisit un amolli et froissé par de fréquents contacts. Il le déplia d’une main tremblante.

— L’aimez-vous encore, mon frère ? demanda-t-il brusquement.

— Je l’aimerai toujours, répondit Fergus.