Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/194

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Ma sœur voulut protester de son innocence, car elle venait seulement de comprendre ce dont elle était accusée, mais Godfrey lui ferma la bouche par un grossier sarcasme et reprit :

— Regardez bien cet enfant que vous appelez le mien, milady ; regardez-le bien longtemps et de tous vos yeux, car vous le voyez en ce moment pour la dernière fois !

Mary joignit les mains, brisée par ces cruelles paroles.

L’enfant était une charmante petite fille qui souriait doucement. Mary n’avait jamais vu de plus beau, de plus angélique visage… Ah ! Fergus ! c’est qu’il doit sembler angélique et