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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/225

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— Écoutez-moi, mon frère, répliqua O’Breane ; la réponse à votre question est justement mon secret, et ce secret n’est point de ceux qu’on puisse donner en garde à d’autres qu’à un complice.

— Complice !… répéta Angus, c’est donc un crime ?

— Mon secret, poursuivit Fergus, porte en soi trop de périls pour y joindre sans motifs les dangers d’une vendette écossaise. L’homme à qui je le livrerai n’aura point comme vous un poignard, destiné à la poitrine d’un pair d’Angleterre. Il vivra en paix avec la loi ; il sera, s’il se peut, l’organe même de la loi, qui est une arme aussi, une arme et un masque.