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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/231

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vivement impressionné par ce récit auquel l’éloquence passionnée de Fergus prêtait une singulière puissance d’intérêt. Mac-Farlane, d’ailleurs, y reconnaissait sa propre histoire, assombrie encore et faite plus lugubre.

Lorsque Fergus, après avoir rappelé les dernières paroles de son père mourant, s’arrêta pour se recueillir et reprendre haleine, Angus se frappa le front comme si une lumière soudaine eût traversé son esprit.

— Vous voulez tuer le roi ! dit-il.

— Le roi n’est qu’un homme, répliqua Fergus, — et Chrétien O’Breane a dit : Guerre à l’Angleterre !