Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/237

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naient si souvent possession de son esprit. Mac-Farlane le mesurait de l’œil, comme s’il eût voulu découvrir l’invisible principe de domination qui émanait de toute sa personne, et pliait à sa loi les résistances les plus obstinées.

— Votre haine n’est pas à moi, reprit-il après un silence. Je n’aurais point su la concevoir, et c’est à peine si je puis apprécier les contentements d’une vengeance si au dessus des vengeances humaines… Votre ennemi est puissant ; les empires rivaux n’osent point lui faire la guerre, et mon jugement se confond à voir les audacieux préliminaires de votre grande bataille… Mais j’épouse votre haine et crois à votre victoire… Dieu a mis