Aller au contenu

Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/248

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

horré ?… Est-il un pays faible ou fort qui n’ait eu à souffrir de la perfide ambition de l’Angleterre … On pardonne au conquérant glorieux le sang versé par son héroïque épée ; mais le marchand cupide qui se bat pour mieux vendre, et qui, ses produits à la main, demande à tous la bourse ou la vie !… mais le trafiquant insatiable qui cimente avec du sang les fondements de ses comptoirs !… Il n’y a pour celui-là ni pardon ni prestige !… J’irai ! En Portugal, je trouverai l’oppression commerciale organisée dès le règne de Jean IV et la colère accumulée depuis des siècles ; — en Espagne, Gibraltar et la trahison de Saint-Domingue ; — en Prusse, où l’Anglais n’a guère occasion de piller de l’or, il a volé de la gloire ; j’y trouverai la rancune de cet