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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/250

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Partout un sentiment unique, universel ! — Le jour où le nom anglais périra sera un jour de fête pour toutes les nations du globe.

Mais le monde est bien vieux. Nous ne sommes plus au temps où quelque pèlerin isolé soulevait les populations sur son passage, où la justice, soutenue par l’éloquence, créait d’innombrables armées… L’Irlande a jeté dès long-temps un long cri de détresse, l’Irlande souffre encore et l’univers dort en paix. — Je n’espérerais point, mon frère, s’il me fallait arracher hors du fourreau l’épée de l’Europe engourdie. J’espère, parce que l’Europe joue un rôle tout passif dans mon plan de bataille. Elle ne frappera point, mais elle tuera, — car c’est tuer aussi que de fer-