Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/261

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nombreuses victimes, sous le ciel âpre de l’Écosse.

Amy Mac-Farlane se sentait mourir lentement. Elle regardait ces deux beaux petits anges, son espoir, son orgueil de mère, comme on regarde le trésor qui vous échappe…

Mais elle se résignait, pieuse et douce, à la volonté de Dieu. Elle espérait, non plus pour elles, pour ses filles, qui seraient belles, bonnes, heureuses.

Et, ce soir, on aurait pu l’entendre murmurer, tandis qu’une larme traversait son sourire :

— Angus veillera sur elles…