Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/346

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filles soient enlevées, perdues, comme je le craignais, lorsque je vous vois tranquille et en repos dans la maison de votre mère.

— Ma mère souffre, monsieur, répondit Stephen, et vos reproches la tueraient.

— Ah ! elle souffre ! dit Angus dont la voix se brisa ; — souffre-t-elle autant que moi ?… Les a-t-elle vues dans le bateau ? … Dieu l’a-t-il retenue, enchaînée par la fièvre sur un lit de douleur, au moment où il fallait agir et porter secours ?… Et puis ?…

Angus passa le revers de sa main sur son front ; un éclair de délire brilla de nouveau dans son œil.