Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/35

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quitta l’esprit pour la chair. Les autres l’imitèrent.

Pendant qu’ils prenaient leur repas, Maudlin s’arrangea commodément sur l’herbe et trouva convenable d’expliquer enfin sa mission.

Elle le fit en termes clairs et précis, n’oubliant rien, mettant tout à sa place, et prouvant qu’il eût été difficile de faire choix d’un messager plus intelligent.

— Bravo, Maudlin ! bravo, reine Mab ! s’écria Ned Braynes, quand elle eut fini. On ne peut annoncer plus gaillardement une mauvaise nouvelle.

— Que le diable emporte ce croiseur ! dit Paulus.