Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/363

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ciennes ou des plaies récentes. Stephen se rapprocha de lui.

— Je vais vous panser, dit-il.

Angus eut un éclat de gaîté insensée.

— Oh ! oh ! me panser ! s’écria-t-il ; — avez-vous du vin de France, Mac-Nab ?… J’étais autrefois un joyeux buveur !… Qu’importe le sang qu’on perd si celui qui reste est chaud encore !… Ah ! voyez-vous, mon neveu, il me reste assez de sang pour tuer Fergus…

Il s’interrompit et passa sa main sur son front.

— Et plût à Dieu, reprit-il à voix basse, que mon sang se figeât dans mes veines avant que j’eusse le temps de le tuer ! Savez-