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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/373

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Angus ferma les yeux.

— C’est un cœur généreux et vaillant, dit-il comme en un rêve ; — c’est un esprit grand et lumineux Je me souviens… sa parole entrait dans la nuit de ma pauvre cervelle et réclamait comme un vif rayon de soleil… Je sais tous ses projets… tous ! Il m’appelait son frère, et ouvrait pour moi seul le mystérieux trésor de sa conscience… Ses plans sont vastes comme le monde… Qui a prononcé le nom de Fergus O’Breane ? C’est plus qu’un homme..... c’est presque un Dieu… Maudit soit celui qui l’arrêtera dans sa course !… Écoutez ! la voix des songes parle… Écoutez !… le maudit, ce sera toi, Angus !… Ce sera ton sang… ton sang et ta chair !…