Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/379

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— Je souffre bien, murmura-t-il ; — mon cœur saigne encore plus que les plaies de ma poitrine et de mon crâne, Mac-Nab… Je les ai vues dans le bateau et je les ai vues en songe… elles sont mortes.

— Elles vivent, Mac-Farlane ! s’écria Stephen en lui prenant les deux mains ; — moi aussi j’ai travaillé pour elles depuis huit jours, et l’accusation que vous portiez contre mon indolence n’était point méritée… J’ai cherché, par moi-même et par d’autres, et si je n’ai point trouvé leur trace, j’ai du moins acquis la preuve…

— Quelle preuve ? interrompit le laird dans un éclair de logique, — Londres est vaste, et qui sait où se peuvent cacher deux cadavres ?