à prendre une épée et à jouer sa vie sur la chance d’un duel ?… Quant au meurtre sans combat, vous l’avez dit, monsieur, mon père était un brave cœur, et je prétends marcher sur ses traces… Croyez-moi, à Londres et contre certains hommes, le fer est une arme impuissante, à laquelle il faut s’adresser seulement en désespoir de cause, et lorsque tous autres moyens ont échoué… J’ai essayé de lutter, mais je suis faible et cet homme est fort… Non, non, sur mon honneur, ce n’est pas le courage qui m’a manqué… mais quelle route prendre ? quel magistrat accueillerait une accusation vague, dénuée de preuves, intentée par un obscur physician contre le grand seigneur le plus opulent des Trois-Royaumes ?… Vous souriez de pitié, Mac-Farlane ; vous pen-
Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/386
Apparence