Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/392

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troisième fois Angus, dont les yeux se mouillèrent. — Le tuer, ce n’était rien… mais le haïr !…

— Sur mon honneur, Mac-Farlane, s’écria Stephen s’émouvant enfin ; — vous le haïrez et ne le tuerez pas… C’est moi seul que ce soin regarde.

— Taisez-vous, mon neveu… je le tuerai… La voix des rêves ne peut mentir… Quant à concevoir contre lui de la haine, mon cœur est trop habitué à l’aimer… Il y a vingt ans que je l’aime… et pourtant… Oh ! mes enfants ! mes enfants !…

Angus se couvrit le visage de ses mains.