Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/46

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puissante à prévoir tous les dangers qui menacent ses enfants chéris.

Depuis le départ d’Eagle-River, Fergus O’Breane était silencieux et pensif, au milieu de ses compagnons qui s’entretenaient au contraire gaîment de temps à autre. À une lieue du rivage, il avait interrogé Maudlin à part durant quelques minutes.

En arrivant, comme nous l’avons rapporté, le tueur de bœufs avait donné le signal. La lumière aperçue au large venait de la Cérès.

— À quelle distance du rivage est mouillée la corvette ? demanda Fergus.

— Trois ou quatre milles, monsieur, répondit Maudlin.