Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 11.djvu/10

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sa construction un sentiment d’harmonie et d’art, tout à fait étranger à nos maçons de Londres. — Peut-être était-ce l’œuvre d’un de ces pauvres exilés d’Italie, vaincus au jeu puéril et mélodramatique des conspirations du carbonarisme, expiant par la misère l’innocent plaisir d’avoir juré haine à tous les tyrans, sur un poignard, en compagnie de plusieurs agents de police, dans une cave de Naples ou de Rome, pousses étiolées et chétives d’un tronc jadis vaillant, débris enfin, — mais débris poétiques, beaux par eux-mêmes comme hommes, et beaux encore par le sens exquis de tout ce qui est art et beauté.

Il y avait en effet dans cette petite maison,