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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 11.djvu/12

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donnaient sur une terrasse, dominant les ombrages de Hyde-Park. — Sur la terrasse, dont le dôme en vitrage prêtait quelque force aux pâles rayons du soleil britannique, croissaient de belles fleurs, exilées aussi, et répandant, sous le ciel étranger, les languissantes effluves de leurs parfums amoindris.

Tout autour de la salle pendaient de ces toiles, obscures à l’œil vulgaire, mais resplendissantes de génie et qui gardent, après des siècles écoulés, le lumineux reflet de la pensée du maître. — Bembo avait choisi ces tableaux lui-même. — Un gentleman eût passé devant eux cinquante fois, sans y voir autre chose que des couleurs ternies, entourées