Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 11.djvu/124

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couverts de neige. Bembo remarqua, non sans surprise, sur ce fond uniformément blanc, plusieurs formes noires, tantôt immobiles, tantôt s’agitant sans changer de place, comme un homme qui piétine. — Ces objets, du reste, étaient fort indistincts parce qu’il faisait sombre déjà et que le gaz n’était point allumé encore.

Bembo ne put empêcher une vague inquiétude de se glisser au dedans de lui.

Il tourna les yeux vers M. de Rio-Santo afin de lui montrer ces ombres qui, ainsi rassemblées et immobiles sur la neige, par une température glaciale, ne pouvaient être ni des passants ni des promeneurs, — mais le marquis était tout entier à son interlocuteur.