Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 11.djvu/130

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que j’ai déclaré, moi tout seul, la guerre à l’Angleterre, au nom de mon père mort et de l’Irlande opprimée… Il y a vingt ans que je frappe sans relâche… Cette nuit, je vais livrer bataille rangée et décider le destin de la guerre d’un seul coup… Je vous ai choisi pour mes lieutenants.

— Merci, dit Bembo.

Randal et Paulus se rapprochèrent : le premier, homme intelligent et énergique, s’était donné sciemment au marquis ; l’autre était subjugué. L’audace supérieure de Rio-Santo avait opéré sur lui complètement. Il était dévoué autant et plus que si son dévoûment instinctif eût eu sa source dans la tête ou dans le cœur.