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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 11.djvu/16

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elle habitait et quel était le nom de sa famille.

Anna recouvra ses sens au bout de quelques minutes et poussa un long soupir. — Bembo était assis à l’autre bout de la chambre ; Anna, étendue sur le lit de jour, ne pouvait l’apercevoir.

Elle se leva vivement sur son séant et jeta autour d’elle un regard étonné. Ce n’était point la vue des objets nouveaux dont elle était entourée qui causait cette première surprise ; c’était uniquement le fait de se trouver couchée, elle qui passait ses nuits depuis huit jours dans un fauteuil, afin de ne point approcher de ce grand lit à rideaux antiques, dont elle avait une si providentielle frayeur.