Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 11.djvu/170

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— C’est vrai, dit Frank ; vous l’avez tuée sans la connaître.

Il y avait dans cette laconique accusation un accent si profond de haine sans borne et à la fois d’amère douleur, que le marquis allait demander des explications lorsqu’il sentit une main se poser sur son bras.

Il se retourna et se trouva en face de Stephen.

— Moi, je suis le fils de Mac-Nab, dit seulement ce dernier.

Rio-Santo tressaillit de la tête aux pieds. — Mac-Nab ! mon frère Mac-Nab ! prononça lugubrement le laird ; — sang pour