Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 11.djvu/31

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— Ne le savez-vous pas ? murmura la jeune fille étonnée.

Bembo rougit et carda le silence.

— Vous m’avez dit, reprit Anna, que vous veniez de la part de mon cousin Stephen ?

— J’ai menti, madame, répondit Bembo dont le regard devint suppliant ; — je ne connais pas votre cousin Stephen.

Anna se leva, mais son joli visage exprima seulement la surprise sans aucun mélange de frayeur.

— Vous ne connaissez pas Stephen ! dit-elle : — mais moi, me connaissez-vous ?