Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 11.djvu/359

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sur la rue de Newgate et lança à travers les massifs barreaux de fer une demi-couronne qui rendit un son argentin en tombant sur le pavé.

Aussitôt, de l’angle de Giltspur-Street, un miaulement aigu se fit entendre.

— Ils sont là, dit Grahame. Allons, O’Breane, voici le moment de nous séparer… Écoutez… Il est certain que je n’eusse pas fait pour mon père ce que je vais faire pour vous… Si vous ne me revoyez plus, il faudra penser quelquefois au pauvre Randal, O’Breane.

— J’y penserai comme à un ami cher et dévoué, répondit le marquis avec émotion ; —